Apolline Muet, la stagiaire qui croquait la naturo

CENATHO
6 min readJun 4, 2020

Propos recueillis pour le CENATHO par Clémentine Voos

Clémentine Voos — Bonjour Apolline ! Tu es actuellement stagiaire en naturopathie au CENATHO, en première année d’un cursus week-end. Peux-tu nous décrire ton parcours jusque là ?

Apolline Muet — Bonjour Clémentine, j’ai en effet intégré la promotion 35 Week-end qui est rentrée en septembre 2019. Avant cela j’ai suivi un enseignement artistique, auprès d’une école de design d’objet et d’espace à Reims.

CV — Comment en es-tu arrivée à la naturopathie ?

AM — C’est une prise de conscience qui a été assez soudaine. Même si je réalise aujourd’hui que j’y ai probablement toujours été sensible. J’ai grandi dans les années 90, âge d’or de la purée Mousseline et de la Knacki :) Mes parents n’étaient pas spécialement sensibilisés à l’impact de la nutrition et nos repas répondaient davantage à un besoin de facilité que qu’à une vraie logique de santé. Mais déjà (et je peux le dire avec un peu de recul bien sûr) les cours de SVT étaient mes préférés. J’adorais comprendre le fonctionnement du corps, l’enchaînement parfait de tous ses mécanismes. Mais c’est tout pour la première partie de ma vie. Quand ça ne vient pas par l’éducation, cet éveil prend son temps.

En 2013 j’entame des études artistiques, sans lien donc avec la santé. 5 ans plus tard, diplôme en poche, je démarre une activité d’illustratrice en freelance. C’est un métier qui met du temps à se mettre en place alors à l’époque je le complète avec quelques petits boulots.

C’est en 2019 que les choses s’accélèrent. Je travaille en restauration auprès de la Guinguette d’Angèle. Je connais bien Angèle [Ferreux-Maeght] qui est une amie de la famille depuis longtemps. C’est un premier pied dans le monde de l’alimentation santé.

Assez rapidement la curiosité me pousse à prendre rendez-vous avec Marion Thelliez, naturopathe formée au CENATHO. A l’époque mon copain et moi prévoyons de quitter Paris pour acheter une maison en Bretagne. Avec beaucoup de douceur Marion me pousse à questionner ce projet pour le mettre en face de mes aspirations quotidiennes. Ce métier passion que j’ai choisi avec l’illustration, est un métier de création. Pour ne pas l’étouffer mais au contraire lui donner plus d’ampleur il faut que je parvienne à me libérer du stress généré par des revenus irréguliers ou insuffisants.

Avec autant d’indices sous le nez, la naturopathie jaillit rapidement dans mon esprit. Décortiquer le fonctionnement du corps humain, faire le lien entre alimentation et santé, retrouver l’écoute de son corps et de ses sensations (notamment de faim), c’est sur la base de ces perspectives que je commence à me dire que la naturopathie peut être le second pilier de mon équilibre professionnel.

CV — Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’adresser au CENATHO pour donner vie à ce projet ?

AM — Bien sûr les retours d’Angèle et de Marion m’ont aidé à me projeter. Mais je ne voulais pas m’arrêter à leur propre ressenti. Je suivais depuis quelques mois plusieurs comptes IG de thérapeutes de diverses natures et formations. Hasard ou synchronicité, Margaux Migliore et Flore L’Eveillé annoncent peu de temps après un live sur le thème de la reconversion en naturopathie. Margaux a fait le CENATHO et Flore Isupnat, les deux écoles que j’avais short-listées. Ce qui m’a confortée dans le choix du CENATHO c’est sa “couleur”, plus énergétique, plus éthérique. J’ai toujours été sensible à cet aspect là des choses. Du témoignage de Flore, j’ai surtout retenu que ces formations venaient en surimpression des personnes que nous sommes déjà, avec nos bagages, nos propres couleurs justement. Et qu’il en résultait des projets uniques, qui redessinaient complètement les contours d’expression de la naturopathie. Cette vision est venue directement soutenir mon envie de lier illustration et naturopathie.

CV — Comment vis-tu cette première année de formation ?

AM — Je ne m’étais pas spécialement projetée dans ce que serait ce parcours. Mais depuis le premier jour je profite de chaque week-end de formation comme d’un cadeau que je me fais à moi-même. je suis émerveillée par la connaissance qui est délivrée par les formateurs. Cette matière est fascinante, éclairante, révélatrice.

Ce début d’année m’a apporté énormément de choses.

En début d’année Angèle m’a proposé de manager son nouveau comptoir qui ouvre début juin rue Cadet, dans le 9ème. Je suis très excitée par ce projet !

En février le Centre Pompidou de Metz m’a donné l’incroyable opportunité d’exposer mon projet de diplôme, “Forme, es-tu vivante ?”. C’est un projet qui s’adresse aux enfants, leur propose de construire et d’animer une histoire à partir d’une bibliothèque de couleurs et de formes.

©Jacqueline Trichard

Le confinement a évidemment mis cette exposition en pause. Mais il a fait germer un autre projet.

Le 14 avril j’ai inauguré le compte IG @racontemoilanaturo, qui conjugue illustration et naturopathie. C’est une idée que j’avais depuis le mois de février, sans bien savoir encore la forme qu’elle prendrait. Sur ce compte, je décortique les notions qui sont abordées en cours. Mes posts sont souvent le reflet de mes éblouissements personnels, de découvertes aux couleurs de révélations parfois !

CV — Que souhaites-tu faire au travers de ce compte ?

AM — Je n’ai pas d’objectif arrêté, je ne cherche pas à “obtenir” de résultat. Mais quelques mois après le début de ma formation, il est devenu évident pour moi de devoir partager les connaissances qui me sont transmises. Je suis convaincue par l’illustration en tant que medium. À l’heure où Instagram regorge de photos plus ou moins standardisées, le trait capte l’attention avec beaucoup de force.

Je ne dispense pas de conseils à proprement parler, je suis encore en formation et le rappelle à chaque fois que l’on me demande une précision trop personnalisée. Mais j’aime l’idée que ces posts puissent être des graines qui germeront peut-être dans certaines consciences. Je le présente comme un “petit lexique didactique et illustré de Naturopathie”.

Même si ce travail ne s’adresse pas directement à eux aujourd’hui, je réfléchis beaucoup à la manière dont les messages de bon sens de la naturopathie peuvent être mis à la portée des enfants. Tant de choses passent par l’éducation. Ou parfois justement ne passent pas. J’aimerais pouvoir utiliser mon trait pour leur raconter de ces histoires, qui sont bonnes pour le corps et pour la Terre.

CV — Au travers d’un livre par exemple ?

AM — Tout est imaginable ! Mais je travaille déjà sur deux projets de livres alors oui, pourquoi pas un jour m’adresser à eux sous cette forme aussi :)

CV — Merci Apolline pour ton beau retour d’expérience ! Comment peut-on suivre tes prochaines initatives ?

AM — Avec plaisir :) Instagram est un super outil de diffusion, j’y suis présente avec @racontemoilanaturo que je t’ai présenté à l’instant et @apolline_muet, mon premier compte orienté illustration au sens large.

Sign up to discover human stories that deepen your understanding of the world.

Free

Distraction-free reading. No ads.

Organize your knowledge with lists and highlights.

Tell your story. Find your audience.

Membership

Read member-only stories

Support writers you read most

Earn money for your writing

Listen to audio narrations

Read offline with the Medium app

--

--

CENATHO
CENATHO

Written by CENATHO

Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle Holistique

No responses yet

Write a response